Par Khady SONKO – La Direction du Port autonome de Dakar (Pad) a installé hier, le comité ad hoc chargé d’élaborer une nouvelle con­vention collective des travailleurs. Cette installation, selon Aboubacar Sédikh Bèye, participe à asseoir les bases de la concertation et du dialogue permanent, gages de stabilité et de paix sociale, au sein de l’entreprise et tenant compte de l’importance de la convention collective dans ce processus. La dernière convention collective des travailleurs du Pad date de 2004.
Sa mise à jour est indispensable, au regard des grandes évolutions qu’a connues le Pad au cours de ces dernières décennies, mais aussi et surtout celles en cours.
Sa révision se justifie aussi par les projets structurants orientés vers le Plan stratégique de développement adopté en juin 2018 et le plan de transformation y afférent, porteurs à la fois d’espoir et d’espérance, pour le pays en général et en particulier, pour les travailleurs du Pad.
L’ambition est de faire du Port autonome de Dakar, un des moteurs de l’émergence Sénégal. «En outre, la construction du nouveau port de Ndayane et la volonté du président de la République de placer dorénavant, la gestion des ports secondaires du pays, sous l’autorité du Port autonome de Dakar, augurent une nouvelle ère qui devra permettre au Port de Dakar, de jouer les premiers rôles dans la transformation structurelle de l’économie de notre pays», explique Aboubacar Sédikh Bèye dans un document du Pad. Il s’agit surtout de faire du Port de Dakar, un outil de performance et le levier du développement économique et social du Sénégal, conformément aux exigences du plan Sénégal émergent. «Il faut alors absolument une convention collective à la dimension des attentes des travailleurs, qui soit capable de porter le changement de paradigmes indispensable pour l’atteinte de nos objectifs communs», dira le Dg.
Le plan stratégique (2019-2023), à travers son plan de transformation en cohérence avec le Pse, se fixe les objectifs d’améliorer la fluidité du trafic, d’accroître la rentabilité financière de 3% à 15%, d’améliorer de 39 points le Net promotor score (Nps) et de faire 100 milliards de chiffre d’affaires.
Dans ce cadre, des projets structurants sont conçus et sont en cours de mise en œuvre. «Ils constituent des leviers de la transformation de l’économie maritime et permettront au port de réaliser son ambition de contribuer qualitativement à l’émergence économique du Sénégal par une participation de 2 à 3 points au Pib», indique M. Bèye. Il s’agit du Port de Ndayane et la Zone Industrielle portuaire (Zip), du Guichet unique portuaire électronique, du Port sec de Pout et de la Base logistique pétrolière et gazière et le terminal support logistique activités pétrolières et gazières.
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